VIVRE AVEC UN SIBÉRIAN HUSKY

 

 

Oh! La belle rousse !Éducation :

 

L’éducation d’un Sibérian Husky, pour ce qui est de l’apprentissage à la propreté, est la même que pour les autres races. Par contre ce qui peut surprendre un maître, non averti, est le rapport de force que peuvent avoir certains Sibérians Huskies dominant avec lui (il ne faut pas oublier que le Sibérian Husky est un animal de meute et qu’il respecte une hiérarchie très stricte, il vous considère comme l’un des siens, et se comporte, avec vous, comme avec ses congénères). S’il est très soumis, il n’y aura aucuns problèmes. Par contre, s’il s’agit d’un chien dominant, il essaiera de savoir qui de vous deux est le chef. Il vous faudra donc dés son plus jeune âge, lui faire comprendre que vous commandez, et que lorsque vous lui donnez un ordre, il doit obéir. 

Une autre chose importante, le Sibérian Husky ne supporte pas l’injustice, il faut donc être sûr que les punitions sont données à bon escient, sinon il risque de ne pas vous prendre au sérieux, et de ne pas vous reconnaître comme chef. Une grande part d’amour entre également en compte dans les rapports de l’animal et de son maître. Certaines personnes disent que les Sibérians Huskies sont des chiens totalement "indressables". C’est vrai pour ce qui est du dressage "chien de défense", car ils ne sont absolument pas fait pour ça. Ils sont exclusivement chiens de traîneaux, mais pour cela il faut, tout de même, qu’ils soient obéissants, sinon comment ferait le musher (l’homme sur le traîneau) pour faire aller les chiens dans la direction qu’il désire. 

En effet seul la parole relie l’homme et l’animal. Lorsque l’on voit des courses de traîneaux, il suffit de regarder la distance qu’il peut y avoir entre un chien de tête, et son maître, sur certains attelage de dix ou douze chiens pour comprendre que le Sibérian Husky est, tout de même obéissant, et donc dressable. Pour obéir à la voix il doit y avoir une grande complicité dans leur rapport et beaucoup d’amour. Pour obtenir cette obéissance à la voix il faut beaucoup de temps et il existe plusieurs méthodes toutes aussi valables. Une d’elle est de prendre un chien en laisse et de faire un parcours en lui indiquant simplement droite, lorsque l’on tourne à droite, et gauche lorsque l’on tourne à gauche. Au début il faut bien sûr le diriger, puis, petit à petit, détendre la laisse et lui donner un ordre pour vérifier s’il a bien compris ce que l’on attend de lui. Ensuite on essaie l’attelage à une patinette sur un parcours comprenant plusieurs changement de direction. La dernière étape est l’entraînement au kart pour vérifier si le chien est capable de suivre les ordres donnés, et il peut également entraîner les autres chiens attelés. 

En général le chien de tête est une femelle, non pas que les mâles soient moins obéissants, mais celle-ci ont plus le désir du " GO" (continuer à avancer) que leurs congénères masculins, ceux-ci plus débonnaires ont toujours besoins d’être stimulés.

Il faut apprendre à un Sibérian Husky la marche au pied. Il fait très bien la différence entre le harnais, qui lui donne le droit de tirer, et la laisse et le collier, qui signifient la promenade. Pour le maître il est plus agréable de promener un chien qui ne tire pas comme un forcené sur sa laisse. D’autre part, pour les personnes qui sont intéressées par les expositions canines, elles se rendront compte, dans le chapitre correspondant, que la marche au pied est indispensable lorsque l’on veut présenter son chien.

Pour apprendre à un Sibérian Husky à marcher au pied, il faut s’armer de patience, faire des séances de "dressage" de courte durée (pas plus de quinze minutes), mais souvent répétées. Lui apprendre les mots "clés" toujours les mêmes, et à force de patience on y arrive très bien.

Le principal défaut des Sibérians Huskies est qu’ils soient fugueurs. Il n’y a pas grand chose à faire, à part clore son terrain du mieux possible. Soit par-dessus un mûrs, de deux mètres de hauteur, soit avec un grillage très résistant et enterré. Les grillages classiques n’arrêtent absolument pas un Sibérian Husky. IL y a encore la possibilité, pour les cas extrêmes, de fixer tout autour de son terrain un fil électrifié.

C’est à cause de ce défaut, qu’il ne faut jamais sortir un Sibérian Husky sans laisse, même s’il obéit très bien, le plaisir de courir risque d’être le plus fort, et cela peut conduire sur une route avec tous les risques que cela comporte, pour lui et pour les automobilistes.

Tranquille le footing !!

SPORT ET DIVERTISSEMENT

Le matériel :

Bien entendu les Sibérians Huskies sont des chiens de traîneaux, mais dans notre pays il n’y a pas toujours suffisamment de neige. Il existe donc d’autres possibilités lorsque l’on veut entraîner ses chiens (comme le kart, le vélo ou la patinette).

Où sont les freins ?!!! Le kart :

Le kart est un véhicule à trois ou quatre roues fait la plupart du temps à partir de fourche de moto. Il en existe de plus ou moins gros et de plus ou moins perfectionnés suivant le nombre de chiens à entraîner. Le minimum pour un attelage est de trois chiens.

 

C'est moins fatigant qu'en courant !! Le vélo ou la patinette :

Pour les personnes n’ayant qu’un ou deux chiens, on peut les entraîner en les attelant à un vélo ou à une patinette. Le vélo est une méthode un peu dangereuse, car elle conduit souvent à la chute. Par contre l’entraînement à la patinette est beaucoup moins risqué.

Pour l’entraînement sur neige il y a bien sûr le traîneau et la pulka :

La pulka : pour un ou deux chiens est une sorte de petite barque à fond plat, dans laquelle ont peut disposer du matériel. Le chien ou les chiens y sont attelés, et l’homme est relié à la pulka par une laisse à enrouleur et suit à ski de fond.

Le traîneau : de randonnée ou de course, le premier étant plus lourd que le second.

Pour les passionnés de randonnées pédestres, il est possible de se servir du Sibérian Husky comme chien de bât, pour le transport de petit matériel. (Le bât étant des sacoches qui se posent sur le dos du chien).

On s'arrête pour la photo ! Composition d’un attelage :

Un attelage se compose d’un chien de tête appelé "LEADER", les deux suivant chien de pointe ou "POINT DOG", ensuite chien du centre ou "SWING" et les derniers chiens de barre ou "WHEEL" La façon de disposer les chiens dans l’attelage est différente suivant chaque musher. Il n’y a pas de règles précises, on les place en fonction de leur aptitude, tout dépend de leur façon de se comporter dans l’attelage.

Il est possible de s’inscrire dans un club de travail. Il en existe dans pratiquement toutes les régions, et on peut en obtenir la liste auprès du Club Français des Chiens Nordique. Cela permet de rencontrer des personnes faisant des courses et pouvant donner des conseils sur la manière de faire travailler les chiens.

Les courses :

Elles se déroulent du mois de décembre au mois d’avril, presque tous les week-end. Le premier trophée revillon qui se déroula du 9 au 11 Janvier 1987 fut une des plus grande manifestation de traîneau de l’époque. Dix attelages avaient été invités, ce qui représentait cent quatre vingt chiens. L’organisation était excellente, et les courses se déroulaient dans un cadre grandiose entre Méribel et Courchevel.

COMPORTEMENT AVEC LES AUTRES ANIMAUX SEUL OU EN MEUTE

Le Sibérian Husky est un chien chasseur, il est donc souhaitable de ne pas avoir d’animaux de basse cour, ni de cochon d’Inde par exemple. En effet la cohabitation n’est pas impossible, mais, un jour ou l’autre, la tentation risque d’être trop forte.

Il est par contre possible d’habituer un Sibérian Husky avec un chat, mais il serait très osé d’avoir plusieurs Sibérian Husky et un ou plusieurs chats. La réaction d’une meute étant toujours moins prévisible que celle d’un seul chien.

Il est sympa ce cheval !!!

Il est parfaitement envisageable d’avoir un Sibérian Husky avec une autre race de chien, car si le Sibérian Husky est un chasseur il n’est pas pour autant, et loin de là, un fauve...

COMPORTEMENT AVEC LE MAÎTRE

Seul :

Le Sibérian Husky est un chien très sociable, c’est une des caractéristiques du standard. Il faut lorsqu’il est encore chiot, le laisser se faire caresser par les gens qui le désirent, le laisser jouer avec d’autres chiens, car si on l’isole des hommes ou de ses congénères, pendant son jeune âge, on risque de le rendre peureux, tout chien adulte confronté à quelque chose qu’il ne connaît pas, risque de montrer les crocs et même d’attaquer, non par agressivité, mais par peur de l’inconnu.

Un Sibérian Husky peut vivre en appartement, à condition que ses maîtres lui consacrent, matin et soir, suffisamment de temps à la promenade et aux jeux pour qu’il puisse se défouler, s’il s’ennuie ou il ne s’est pas suffisamment dépenser, il peut devenir un véritable dévastateur pour votre appartement, gratter le sol jusqu’à arracher la moquette, ronger tout ce qui lui tombe sous les dents, etc,....

Lorsqu’il vit en pavillon, le Un Sibérian Husky peut très bien rester toute l’année, jour et nuit, dehors, à condition bien sûr qu’il dispose d’un abri. Le fait d’avoir un terrain ne suffit pas à le défouler, et là encore, il faudra que ses maîtres le sorte, et le fasse courir, pour qu’il puisse dépenser sa formidable réserve d’énergie.

En meute :

Lorsque l’on possède trois ou quatre Sibérien Huskies, on s’aperçoit très vite de l’importance de leur sens de la hiérarchie. Chacun est à sa place et tous respecte le chef de meute, qui peut être bien un mâle ou une femelle. L’homme doit bien entendu, toujours diriger ce petit monde. Il est le chef suprême. Il observe le comportement de la meute, ne prenant partie que lorsqu’il ne peut pas faire autrement. La plupart des petits heurts se règlent sans l’intervention du maître.

Si on devient propriétaire d’un  Sibérian Husky supplémentaire, plusieurs possibilités existent pour l’intégrer à la meute.

S’il s’agit d’un chiot de deux mois, le mieux est de le mettre dés son arrivée avec les adultes. Il n’y a jamais de problèmes. Le chiot se soumet toujours aux adultes, et petit à petit il prend sa place dans la meute. Ce qui peut surprendre c’est que dés l’on met le chiot dehors, les adultes se précipitent tous dessus pour le sentir, le chiot se couche sur le dos, se soumet puis les adultes le laissent tranquille.

Lorsqu’il s’agit d’un chiot plus vieux, cela peut être plus difficile. Il est toujours préférable de le mettre immédiatement avec les adultes afin d’éviter de créer toute jalousie. Toutefois la réaction diffère quelquefois, en effet, nous avons vu un chiot mâle de quatre mois, être mis à écart par la chef de meute pendant plusieurs jours et plusieurs nuits (dans ce cas présent ce chef de meute était une femelle). Nous pensons qu’elle agissait de cette façon pour faire comprendre au nouveau venu qu’elle était la dominante du groupe et qu’il devait se plier à la hiérarchie. A aucun moment elle ne lui a fait mal. Elle se contentait dés qu’il bougeait, de venir à côté de lui et de lui montrer les crocs. Le chiot repartait alors à sa place. Aucun des autres membres de la meute n’est venu le voir avant que la chef ne l’ait laissé sortir.

Lorsqu’il s’agit d’intégrer un adulte à une meute, il est préférable de le choisir jeune et au caractère soumis. Il acceptera dés le départ d’être dirigé par les autres et il n’y aura pas de problèmes.

RRRRzzzzzz

Le Sibérian Husky peut vivre dehors par n’importe quel temps mais ..............

 

 

Où est la télécommande ?

Il apprécie également son fauteuil !!!!